jeudi 30 septembre 2021

«Il faut respecter les enseignants » dixit Dalami Abdoulmoumini

 



L'éducation est un moyen par lequel une société renouvelle perpétuelement les conditions de sa propre existence , dans ce sillage , les enseignants , architectes de la pensée et du savoir doivent être respectés .Au Cameroun , l'enseignant doit être au centre des priorités déclare Dalami Abdoulmoumini , Président National de l'UNDC .







La responsabilité d’un enseignant ne se limite pas à enseigner. Son rôle consiste à aider les élèves à acquérir les compétences nécessaires pour résoudre des problèmes, analyser, se concentrer sur des tâches difficiles, développer une pensée créative, communiquer et travailler en équipe. Les enseignants ont la responsabilité de veiller à ce que tous les enfants, quelles que soient leurs difficultés et leurs aptitudes, puissent réussir leurs apprentissages et vivre une scolarité enrichissante.


Les systèmes éducatifs performants reposent sur des politiques permettant d’attirer, de préparer, de motiver et de soutenir les enseignants dans cette tâche difficile. Malheureusement, et en dépit de louables intentions, bien des pays n’y parviennent pas. Trop souvent, les élèves n’apprennent pas suffisamment en classe. Finalement, ils ne voient pas l’intérêt de poursuivre leurs études et quittent l’école, gâchant ainsi les années les plus propices au développement de leurs compétences. De ce fait, les gouvernements et la société auront puisé dans des ressources financières limitées sans atteindre les résultats d’apprentissage et la qualité de l’éducation dont ils ont besoin. De ce fait pour Dalami Abdoulmoumini , les États africains doivent redoubler les efforts pour assurer l'efficience de l'enseignement . Au Cameroun , le Président de l'UNDC plaide pour une améliorations des conditions de travail des seigneurs de la craie .



mercredi 29 septembre 2021

Le REAMOOC pour une revalorisation des documents académiques au Cameroun

  







Le REAMOOC se présente comme une alternative palpable pour impulser une nouvelle dynamique dans le secteur universitaire africain .








Le Réseau africain de développement de MOOC pour l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur (REAMOOC) se présente  une plateforme de progrès au sens de Descartes , car le bon sens est la chose du monde la mieux partagée .






Présentation du REAMOOC






 Ce réseau a été mis en place  par des universitaires et des formateurs lors de la rencontre du 28 septembre 2021 dans l’enceinte de l’Ecole doctorale de l’Université de Douala (Région du Littoral). Cet échange stratégique s'est déroulé en présentiel et en visioconférence, lors d'un point de presse relatif aux activités de clôture de ce projet au Cameroun. L'intervention très appréciée du Pr Tchotsoua a notamment permis d'évaluer la formation académique des étudiants et d'ouvrir une brèche sur l'implémentation de la formation à distance dans plusieurs domaines de compétences. Un ouvrage est d'ailleurs en préparation notamment concernant les pré-requis d'un éventuel usage du REAMOOC dans les nombreuses instances universitaire du Cameroun. Il faut noter que les promoteurs de ce projet sont des universitaires chevronnés.

"On a dispensé des méthodes techniques de la transformation agricole de l'entrepreneuriat et même de la commercialisation à travers nos MOOC. Si vous suivez et vous partez il n'y a pas de problèmes, mais si vous dites je veux avoir une reconnaissance, c'est à dire une attestation, un certificat, en ce moment l'université de Ngaoundéré par exemple va prendre acte. Vous devez donc venir vous asseoir pour avoir la compétence nécessaire. Une fois que vous intégrez le campus vous payez la somme de 50 dollars dans le compte de l'université de Ngaoundéré, on accepte cela sans dégrader la qualité de l'enseignement...Il existe deux MOOC fonctionnels à l'Université de Ngaoundéré, et nous avons un studio déjà disponible. Les enseignants et les étudiants deviennent un peu plus réceptifs en ce qui concerne les enseignements et la formation à distance dans notre Université", a notamment souligné TCHOTSOUA Michel, leader institutionnel, Université de Ngaoundéré et Président de la Commission scientifique du colloque.

Lancé officiellement le lundi 15 janvier 2018 à Bruxelles, le projet européen REAMOOC dont le siège de la branche Afrique est installé à Dakar au Sénégal compte à ce jour 6 universités équitablement réparties entre le Sénégal et le Cameroun :


- L’Université Virtuelle du Sénégal, l’Université Gaston Berger de Saint Louis (UGA), et l’Université Cheick Anta Diop de Dakar ;


- L’Université de Douala, l’université de Yaoundé I et l’université de Ngaoundéré.


les principaux intervenants à cette rencontre étaient :


- MAMADOU SARR, président de l’Association Internationale REAMOOC (Sénégal) ;


- TCHOTSOUA Michel, leader institutionnel, Université de Ngaoundéré et Président de la Commission scientifique du colloque ;


- Dr MVOGO NGONO Joseph, leader institutionnel, Université de Douala ;


- NGOHE-EKA Paul Salomon, leader institutionnel, Université de Yaoundé 1 ;


- BATOURE Apollinaire, point focal administratif, Université de Ngaoudéré.


 

Le MOOC apparaît donc comme le palliatif qui vient compléter ces dispositifs existants afin de permettrela mise en œuvre des mécanismes de contrôle explicite de la qualité des contenus. Par les cours en ligne, le REAMOOC permet également de toucher un public de formation continue ; Les cours en ligne ouverts et massifs en cette période de pandémie, renforcent davantage la place de l’université dans la cité et son rôle dans le développement global des sociétés : amélioration de la qualité des enseignements et amélioration de l’accès aux contenus de formation.Dès lors, le REAMOOC favorise la collaboration et l’échange ainsi que l’accompagnement des établissements africains par les établissements européens, et offre par la même occasion une réflexion sur l’enseignement hybride (combinant cours en présentiel et cours en ligne). Pour son développement, le réseau prend appui sur l’enseignement hybride ainsi que sur des thématiques porteuses et prioritaires pour maximiser l’impact des solutions développées.


"L'Université de Douala a bénéficié d'une dotation de 25.000 Euros pour l'acquisition des équipements de production. L'Université de Douala a une composante essentielle dans ce projet à savoir la composante de renforcement de capacité des enseignants. Une dizaine d'enseignants de l'Université de Douala ont été formés à l'ingénierie pédagogique ainsi que la formation des techniciens à la production des contenus médiatiques. Deux de nos techniciens ont été formés à l'université Cergy Pontoise en France à la production des contenus médiatiques. Nous avons pu faire des réalisations en terme de créations de contenus médiatiques. Nous avons des MOOC comme celui du 'convertisseur statique d'énergie' qui concerne particulièrement les ingénieurs, le MOOC sur 'l'étique et la déontologie des TIC' et enfin le MOOC sur 'les convertisseurs d'acquis et d'énergie'. Il faut noter que tous ces MOOC sont consultables en ligne. Nous avons mis sur pied la création d'un MOOC institutionnel qui est le MOOC sur l'Algorithmie de base, qu'utilisent 5000 étudiants de première année ingénierie. Des enseignants ont également été formés en Ingénierie Pédagogique en ligne", a indiqué le Dr MVOGO NGONO Joseph, leader institutionnel, Université de Douala.





Le MOOC à la Camerounaise 




En parallèle, l'Université de Douala a contribué à la formation d'un MOOC National, un MOOC camerounais dont l'objectif est d'assurer l'éducation à la citoyenneté, à la santé et à l'étique et la déontologie. La contribution de trois universités ont également été observées dans la création de ce MOOC National (Yaoundé I, Douala et Ngaoundéré).


Afin de mieux implémenter le REAMOOC dans les universités étrangères africaines et même anglophones, les enseignants ont évoqué la formation des formateurs et qu'elles puissent adhérer au réseau  de "l'Association Internationale  REAMOOC".