dimanche 19 janvier 2020

Économie : Pertubations du réseau internet au Cameroun : Voici les raisons Une coupure franche survenue à 300 kilomètres des côtes camerounaises sur les deux câbles sous-marins de fibre optique WACS et SAT3 dégrade le réseau internet depuis jeudi matin dans une dizaine de pays d’Afrique. Deux coupures intervenues dans la matinée du 16 janvier sur les câbles de fibre optique sous-marins West African Communication System (WACS), reliant 14 pays d’Afrique de l’Ouest et South Africa Transit 3 (SAT3) qui connecte 12 pays de la région, ont interrompu ou dégradé le trafic internet dans 10 pays du continent. La raison de ces ruptures survenues à 300 kilomètres au large du Cameroun est encore inconnue. L’information a été confirmée sur le réseau social Twitter par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications de la République démocratique du Congo (RDC) et par Jean-Luc Vuillemin, directeur réseaux et services internationaux d’Orange contacté par Jeune Afrique. La branche Orange Marine, spécialisée dans la pose et la maintenance de câbles sous-marins est chargée d’assurer les réparations. « Il nous faudra environ six jours pour nous rendre sur place et environ autant pour tout réparer », indique Jean-Luc Vuillemin en référence au « Léon Thévenin », le navire câblier missionné pour l’opération et qui fait le voyage depuis Le Cap en Afrique du Sud. Saidou

samedi 18 janvier 2020

Littérature : À la découverte de l'ouvrage «Un administrateur si vil!»

La littérature camerounaise vient de s'achalander d'un nouvel ouvrage , Un administrateur si vil! rédigé par l'ancien gouverneur Abakar Ahamat. «Le rôle de l'écrivain est de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde dans lequel il vit et que nul ne puisse s'en dire innocent» a dit Jean Paul Sartre , de ce fait par le truchement de sa plume , il détient la récade, un spectre intellectuel et social qui le pousse à faire sortir ses concitoyens de l'ombre à la lumière .C'est dans cette optique qu'Abakar Ahamat s'est investi de cette mission noble et républicaine celle d'écrire et de décrire. Esthète de la gouvernance administrative , avec le cœur et la raison , il se remémore de son passé dans l'administration pour nous révéler les contours , les pourtours et les détours de l'administration . Écrire c'est exister au travers de sa production , l'artiste donne de la vie aux lettres en abandonnant son être , l'âme instigatrice du bien donne de la voie et trace le chemin de la vertu .Ainsi dans cet ouvrage empirique «Un Administrateur Si vil ! » l'auteur tel un peintre dépeint les réalités , son vécu d'administrateur civil . Évoluant dans le strict respect des institutions , son attachement et son engouement à servir le peuple a fallu l'expédier au royaume des morts par deux fois nous fait -il savoir. Pour le commun des mortels qui pense qu'être administrateur civil est facile , juste signer les documents et détourner de l'argent , il déconstruit cette idée dans l'ouvrage en démontrant qu'être Administrateur Civil est une fonction prestigieuse et prodigieuse qui demande à l'homme d'être proactif, pondéré et responsable .Le chapitre 1 d'où est tiré le titre de l'ouvrage démontre le caractère nocif des relations entre les sous préfets et les maires . L'édile qui est un politicien ourdit des stratagèmes pour déshonorer le Chef de terre . Comme, il existe des mauvais maires , il existe aussi des administrateurs civils scélérats et cupides qui noient l'éminente fonction dans les eaux boueuses de la honte .Dans ce chapitre , il évoque , son séjour dans un département, son rôle était de faire renaître l'Etat de ce côté , il rencontre dans les détails les méandres de cette affaire .Un maire entré en concubinage incestueux avec un sous préfet s'est livré à des déclarations insipides vis à vis de la fonction "Vous un administrateur si vil , je dirai même si vide ".Dans cette partie , l'auteur conseille aux administrateurs de rester fidèles à leurs principes , que la cupidité ne les poussent pas à s'allier avec n'importe qui sinon , ils seront traités de la sorte .Au fur et à mesure qu'on dévore les pages de ce livre, l'on juge la pertinence heuristique de l'auteur qui a su faire un travail d'orfèvre pour nous servir ce magnifique ouvrage .La dimension républicaine de cet ouvrage se perçoit par le savoir qui se dégage et surtout , le fait que ce livre soit écrit en français et en englais .Une symphonie bien orchestrée par les Éditions De Midi , en un mot comme en mille , en lisant les 5 chapitres , l'on parvient à faire la différence entre un «administrateur civil »et «un administrateur si vil ».

jeudi 16 janvier 2020

Nécrologie : Décès de Me Sylvain Souop avocat de Maurice Kamto

Une grande perte pour le barreau camerounais , un coup de tonerre pour le ( MRC) Mouvement pour la Renaissance du Cameroun principal parti d'opposition au Cameroun .Une opération de bras qui se serait mal passée est à l'origine de ce décès . L'information a été rendue publique par le porte parole de Maurice Kamto , Olivier Bibou Nissack sur sa page Facebook«Nous confirmons avec la plus grande des consternations le décès de Me Sylvain SOUOP. Aux dernières nouvelles en provenance du personnel soignant, il était prévu une opération sur son bras droit fracturé. Il apparaît que l'opération aurait été compromise et annulée du fait d'une réaction ou alors un défaut de réaction en relation avec l'anesthésie.» Il a été interné dans cet hôpital après un accident de circulation «Me Souop Sylvain, Coordonnateur du collectif des avocats assurant la défense dans le cadre des affaires politiquement orchestrées au plan judiciaire contre le Président élu Maurice KAMTO ainsi que le MRC & Alliés, et Me Temate, membre dudit collectif, ont été victimes d'un accident dans la nuit d'hier vendredi 10 à aujourd'hui samedi 11 janvier, à l'entrée de la ville de Bafoussam en provenance de Dschang. Reçus à l'Hôpital Régional de Bafoussam, ils sont en voie d'évacuation sur Yaoundé par ambulance. Me Souop présente une fracture du bras droit et Me Temate a quant à lui passé un scanner de son crâne dont le résultat a permis de dresser un diagnostic prometteur. Joint au téléphone, Me Souop rassure sur le caractère limité et non irréversible des dégâts humains », annonçait le porte-parole du président national du MRC, Olivier Bibou Nissack. Grande figure de l'avocature au Cameroun , son décès si précipité fera couler beaucoup d'encre et de salive .

Société : La variole du singe fait un mort dans la région du Centre

C'est désormais officiel , la variole du singe sévit au Cameroun , plus particulièrement dans la région du Centre , selon un communiqué du ministère de la santé publique , l'on apprend qu'un enfant a rendu l'âme à cause de cette pernicieuse maladie . C'est à Ayos que la variole du singe a fait son premier décès , un enfant a succombé dès suite de douleurs dû à cette maladie . Plusieurs cas de variole du singe, en effet ont été recensés ces dernières semaines à Ayos. Une veille sanitaire a été mise afin d'oblitèrer la propension de la maladie. Depuis 2014, cette maladie a fait son apparition au Cameroun, notamment chez les chimpanzés du sanctuaire de Sanaga- Yong. Minta est depuis lors répertorié de “zone à risque”, au même titre que les zones limitrophes de Belabo et Diang. La variole de singe sévit en Afrique tropicale (forêts d’Afrique centrale et occidentale). Des cas humains ont eu lieu en RDC et en RCA au cours des deux dernières années.

mercredi 15 janvier 2020

Société : Un élève poignarde mortellement son enseignant

La victime, Njomi Tchakounté Boris Kevin, 26 ans, était en cours d'intégration et était enseignant vacataire depuis deux mois au Lycée Nkolbisson de Yaoundé. Il a rendu l'âme quelques minutes plus tard au centre hospitalier universitaire de la capitale camerounaise où il a été admis pour des soins. Tout est parti d' « un blâme » raconte une élève. Selon celle-ci, « Le présumé meurtrier n'a pas apprécié que l'enseignant lui demande de quitter la salle de classe pour n'avoir pas respecté la consigne selon laquelle, aucun élève ne pouvait entrer après le professeur ». « Il a ensuite assené deux coups de couteau à l'enseignant avant de prendre la fuite », précise-t-elle. La ministre des Enseignements secondaire s'est immédiatement rendue dans l'établissement où le drame s'est produit. Madame Nalova Nyonga a tenu une réunion de crise avec le personnel d'encadrement et les autres élèves. Dans un communiqué, la ministre a déclaré que « les enquêtes sont en cours pour déterminer les mobiles de l'acte odieux. » L'auteur présumé de l'agression mortelle est détenu dans un commissariat de Yaoundé. Une enquête a été ouverte.

dimanche 12 janvier 2020

Culture : Mongo Beti ou la première révolution camerounaise

M

Mongo Beti, de son vrai nom Alexandre Biyidi Awala, est né en 1932 non loin de Yaoundé (Cameroun).

Il est un esthète de la littérature camerounaise , avec sa plume et son feuillet , il a imprimé une passion du nationalisme Camerounais et a balayé d'un revers de la main les carcans du colonialisme.L'étude de ses ouvrages permet de comprendre qu'il était animé par un idéal , celui de combattre l'impérialisme français au Cameroun .La révolution étant une prise de conscience qui pousse à l'action .En scrutant le chapelet de ses idées ,nous  pouvons affirmer qu'il est un révolutionnaire , un homme «immortel»  qui irradie les effluves de la morale .Au regard du caractère important de sa personnalité , nous vous proposons sa biographie 
Après son baccalauréat, il va en France poursuive ses études supérieures de lettres classiques : à Aix-en-Provence puis à Paris, tout en commençant à écrire des romans et des nouvelles sous le pseudonyme de Mongo Beti, d’abord publiés par Alioune Diop aux éditions Présence africaine.
En 1956, Le pauvre christ de Bomba, dénonciation féroce de la société coloniale française, fait scandale.
Après avoir enseigné comme maître auxiliaire, puis professeur certifié, le français, le latin et le grec, aux lycées de Rambouillet et de Lamballe, Mongo Beti est reçu à l’agrégation de lettres classiques en 1966 et nommé au lycée Pierre Corneille de Rouen où il fera toute sa carrière de professeur jusqu’à sa retraite en 1994.
En 1972, son ouvrage dévastateur Main basse sur le Cameroun (publié par François Maspéro) est censuré par arrêté du ministre de l’Intérieur Marcellin, à la demande du gouvernement camerounais et de Jacques Foccart. Il faudra 4 ans de procédure pour que l’arrêté soit enfin annulé.
En 1978, Mongo Beti fonde la revue Peuples noirs, peuples africains, avec son épouse Odile Tobner.
Rentré au Cameroun après 32 ans d’exil, Beti ouvre une librairie à Yaoundé tout en continuant d’écrire et de publier. Il meurt à Douala en 2001, d’une maladie relativement bénigne mais mal soignée faute d’équipements.
La veuve de Mongo Beti, Odile Tobner, une Française agrégée de Lettres classiques, a poursuivi avec courage le combat de son mari (qu’elle avait suivi à Yaoundé) contre le racisme et le colonialisme.
Elle a publié aux Arênes, Du racisme françaisquatre siècles de négrophobie. Cet ouvrage, pourtant essentiel, a réussi le tour de force de n’obtenir aucune mention critique dans les colonnes d’aucun journal français.
Baba