Au cours d'un webinaire , en présence du ministre camerounais de l'agriculture et du développement rural , Monsieur Loise Tamalgo, vice-président en charge des relations publiques pour l’Afrique subsaharienne de Huawei Northen Africa déclare que le géant chinois des télécommunications va accompagner le Cameroun dans la digitalisation de son agriculture .
Le webinaire avait pour thème « Agritech : comment les start-ups peuvent-elles révolutionner l’agriculture africaine ?» de ce fait Monsieur Loise Tamalgo vice-président en charge des relations publiques pour l’Afrique subsaharienne de Huawei North Africa Region a déclaré que Huawei va davantage s'investir pour la digitalisation de l'agriculture camerounaise . Le ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobé a pris part à ce webinaire qui s'est tenu le 5 mars 2021 y compris Mme Josefa Leonel Sacko, Commissaire chargée de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable à l’Union africaine (UA) et Moulay Lahcem Ennahli, Senior vice-président West Africa d’OCP Africa.
Dans son discours , Gabriel Mbairobé affirme que « Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural accompagne le gouvernement à travers le Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun, qui, dans sa composante 3, vise à faciliter l’implémentation dans le secteur agricole des solutions numériques basées sur les données, avec pour objectif l’augmentation de l’inclusion numérique et l’utilisation de solutions digitales par les acteurs de la chaîne de valeur agricole. Concrètement, il est question de stimuler l’innovation dans ce secteur stratégique pour l’économie camerounaise », il a aussi salué les efforts entrepris par Huawei dans tous les secteurs au Cameroun .
Prenant la parole , Josefa Leonel Sacko déclare avoir placé son second mandat à L’UA sous le signe de la révolution agricole, avec le soutien du géant du numérique Huawei. l’Union Africaine pourrait travailler pour faciliter l’extension des technologies agricoles innovantes dans les pays qui n’y ont pas encore accès, dans le cadre notamment du renforcement de la collaboration avec le secteur privé. Mme Josefa Leonel Sacko a aussi profité de l’Occasion de cette conférence pour apprécier HUAWEI et suggérer au leader des télécommunications dans le monde de trouver le moyen de créer une Application « SMART SEEDS » qui pourrait permettre d’identifier et de mieux gérer les plantes .
Au demeurant, saisir les opportunités qu’offrent la technologie et l’innovation pour développer l’agriculture sur le continent africain implique une coopération étroite avec les firmes disposant du savoir-faire. C’est le cas de Huawei, dont le vice-président en charge des relations publiques pour l’Afrique subsaharienne, a décliné la vision pour l’agritech en Afrique, surtout en cette période de Covid-19, caractérisée par l’augmentation du nombre de personnes (de 235 millions à 600 millions de personnes à cause de la pandémie) en état de précarité alimentaire. Alors que, dans le même temps, a-t-il rappelé, l’Afrique dispose de 60 à 65% des terres arables du monde.
Afin de mettre un terme à ce paradoxe africain, qui veut que le continent dispose d’un potentiel agricole impressionnant, mais en même temps éprouve des difficultés à nourrir ses habitants, Loise Tamalgo propose « la digitalisation qui est un bon moyen pour accélérer le développement de l’agriculture ». Il s’agit d’un important levier à actionner, ce d’autant plus que, soutient-il, « la digitalisation dans l’agriculture aujourd’hui est seulement à 6% de son potentiel sur le continent . C’est donc une niche de gain pour les start-ups , dont le nombre de ceux opérant dans l’agriculture en Afrique a augmenté de 110% depuis 2016, selon une enquête de Disrupt Africa.
Pour parvenir à réaliser tout le potentiel de l’agritech en Afrique, selon le vice-président en charge des relations publiques pour l’Afrique subsaharienne de Huawei North Africa Region, il faut relever des défis liés à la connectivité et à l’accès à l’énergie et aux financements. Autant d’obstacles pour lesquels Huawei dispose d’ores et déjà de solutions. « Chez Huawei, nous avons des solutions qui permettent d’apporter la connectivité 4G, cumulée à une source d’énergie indépendante des réseaux traditionnels. Au Cameroun, par exemple, nous avons un projet de désenclavement de 1000 villages. Nous avons déjà réalisé le projet dans 352 villages. Ce projet consiste à déployer des solutions d’énergie verte cumulées à l’intelligenceartificielle permettant de réguler la consommation. (…) Nous conduisons également au Maroc un projet Smart irrigation, qui permet d’irriguer à distance et avec précision, en utilisant juste la quantité d’eau nécessaire pour accroître la production », a confié M. Tamalgo.
A en croire ce haut responsable de Huawei, la formation des talents est également un impératif dans la quête du développement de l’agriculture africaine via la digitalisation. C’est pour répondre à cette exigence que, a-t-il souligné, l’équipementier chinois des télécommunications, qui revendique le déploiement de plus de 200 000 km de fibres optiques en Afrique en 20 ans de présence, implémente depuis des années sur le continent ses programmes de développement des compétences des jeunes dans les TIC. C’est le cas de la « Huawei ICT Competition », de « Huawei ICT Academy », ou encore de « Seeds for the future ».Des concepts qui prouvent que Huawei est une entreprise soucieuse du développement au Cameroun et en Afrique en général .
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