Coupe d'Afrique 2022: Haro sur les discours de haine et les Fakenews

   

Ce samedi 08 janvier 2022 au sein des locaux de Digital Access au quartier Essos s'est tenu un séminaire de renforcement des capacités des journalistes , blogueurs et influenceurs sur la lutte contre les discours de haine et les Fake news durant la coupe d'Afrique des nations .

Le Cameroun accueille l'Afrique du football depuis ce dimanche 09 janvier 2022 , de ce fait le monde aura les yeux rivés sur le berceau de nos ancêtres en scrutant notre  identité numérique sur les réseaux sociaux .

Il est clair , c'est une lapalissade de dire que les réseaux sociaux reflètent le comportement des habitants d'un pays , il faut édulcorer dans l'esprit des camerounais des posts antipatriotiques faisant l'apologie de la xénophobie , du Tribalisme , de l'intolérance religieuse...

Ainsi , les différents participants ont été formés sur la responsabilité sociale dans les réseaux sociaux .

Rigobert Kenmogne , l'un des formateurs a dénoncé les posts prônant le tribalisme au Cameroun , il a relevé le rôle des médias sur le génocide survenu au Rwanda en 1994 , il a irradié les participants des  connaissances sur les outils de détection des Fake news et de fausses images et est revenu sur la législation encadrant les technologies de l'information et de la communication au Cameroun .Idem pour le porteur du projet Arouna Pountougnigni qui a longtemps peroré sur les discours haineux . Brice Ngolzock a exposé sur le thème »Journalisme et réseaux sociaux au Cameroun » , il en ressort que les réseaux sociaux impactent à la fois négativement et positivement la carrière des dompteurs du micro .

En guise de rappel , Digital Access est une organisation de droit camerounais avec 4 missions qui sont celles de former , d'éduquer les citoyens sur les droits et libertés numériques , d'œuvrer pour le respect des droits en ligne dans le strict respect des droits humains au Cameroun , de promouvoir et accompagner l'accès à la liberté de l'information numérique , de promouvoir l'universalité numérique et dénoncer les violations des droits numériques.

Yahaya Idrissou