lundi 9 mars 2020

Politique -Écarts de conduite de certains médias et ONG : Paul Atanga Nji siffle la fin de la récréation





Le ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji est monté au créneau ce lundi 09 mars pour dénoncer avec force , rigueur et vigueur les écarts de conduite et les pratiques peu orthodoxes de certains médias et ONG qui jouent le rôle de caisse de résonance pour les groupes terroristes qui opèrent dans les régions du Nord-ouest  et du Sud ouest .


C'est avec une mine serrée et un ton incisif que le ministre de l'administration territoriale s'est adressé ce lundi 09 mars aux hommes de média .La quintessence de sa communication était centrée sur les rapports fallacieux et incendiaires de certaines ONG sur l'armée Camerounaise et le rôle pernicieux de certains médias .
«C’est avec regret et amertume que je constate que depuis trois
 ans que durent les troubles dans les Régions du Nord-Ouest et
 du Sud-Ouest, plusieurs ONG et Associations de la société civile
et des droits de l’Homme se sont totalement écartées des
objectifs et des missions   pour lesquels elles ont été agréées par
le Ministre de l’Administration Territoriale. De nombreuses ONG aux ordres des ennemis de
notre pays, véhiculent régulièrement des informations
complètement fausses et erronées sur la gestion de la crise par
le Gouvernement dans les Régions sus-citées. Bien plus, elles
sont devenues des officines de fabrication de faux rapports dont
le but est de ternir la noble image de nos forces de défense et
de sécurité.
 Le Ministre de l’Administration Territoriale est en mesure
 d’affirmer que ces ONG  ont reçu plus de 05 milliards
de Fcfa des réseaux occultes à l’intérieur et à l’extérieur du
 Cameroun pour : déstabiliser les institutions de la République ;
diffuser régulièrement dans certains médias à leur solde et
dans les réseaux sociaux, des informations tronquées pour
 discréditer la gestion de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest par le Gouvernement ;  démontrer que le Cameroun ne serait pas en mesure de
gérer les déplacés internes ;
 prouver par tous les moyens que la crise dans les deux
Régions s’enlise ; montrer à travers de faux reportages que l’armée
camerounaise poserait des actes contre les populations civiles .» argue le ministre Paul Atanga Nji . Face à cet état de choses , le ministre rappelle que selon les dispositions de la loi , il est en mesure de dissoudre ces ONG internationales qui ne respectent pas les valeurs républicaines .
Dans ses propos , il cite ces ONG incriminées
« Human Rights Watch ,  Amnesty International ,
International Crisis Group , OCHA ,  REDHAC et bien
 d’autres, sont engagées dans une démarche conspirationiste
contre le Cameroun et contre les forces de défense et de sécurité .»
En outre , le ministre soutient mordicus que la crise anglophone n'a pas fait plus de 10.000 morts .«Certaines ONG disent que la crise dans les Régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest a déjà fait plus de 10 000 morts. C’est
ridicule ! Qui leur a donné ces chiffres exagérés ? D’où tiennent-elles ces informations dénuées de tout fondement ?» s'interroge Paul Atanga Nji .
Dans l'autre dorsale de son intervention , le ministre tance les médias qui  publient les faux rapports des ONG. «Je voudrais saisir cette occasion pour inviter les médias à
 cesser d’être des relais des rapports erronés contre les forces de
 défense et de sécurité diffusés par les ONG aux ordres.
Equinoxe TV, STV et Radio Balafon, le Journal Le Jour, pour
 ne citer que ces médias, sont particulièrement et singulièrement
interpellés.  Pour me faire bien comprendre, je vais employer cette
métaphore bien connue : « Celui qui vend les œufs ne doit
jamais chercher la bagarre ».
Le Cameroun n’a pas besoin d’une radio de mille collines.
Les médias n’ont pas pour vocation de jeter de l’huile sur le feu.
En matière de droit, le voleur et le receleur sont tous
condamnables. » Il est aussi revenu sur les attaques terroristes de Galim et de Bamenda .
«Dans la nuit de samedi 07 au dimanche 08 mars 2020, des
terroristes ont attaqué le poste de Police et la Brigade de
Gendarmerie du chef-lieu de l’arrondissement de Galim,
département des Bamboutos, Région de l’Ouest. Deux (02)
Policiers, deux (02) femmes Gendarmes et quatre (04) civils ont
été froidement abattus.
Pendant le défilé du 8 mars à Bamenda, des terroristes ont
planifié et exécuté un attentat pour tuer des femmes. Au cours
de cet attentat, sept (07) braves éléments de nos Forces de
défense et de sécurité qui assuraient la sécurité des défilants ont
été grièvement blessés et un (01) est décédé. »

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